L'actualité de la crise : AU COEUR DES CONTRADICTIONS, par François Leclerc

Billet invité

Au marathon des négociations qui se poursuivaient depuis des semaines à propos de la restructuration de la dette grecque a succédé un sérieux bras de fer. Après avoir faussement “suspendu” les discussions la semaine précédente, Charles Dallara – le négociateur en chef côté créanciers – a pris samedi l’avion depuis Athènes pour venir négocier à Paris auprès d’interlocuteurs non identifiés. Arguant qu’il était arrivé au bout des concessions et en était à “la proposition maximale qui peut se faire dans le cadre d’un plan d’échange dit volontaire”. Un chantage au défaut sur la dette grecque, pour le dire directement.

Si cette position intransigeante devait être maintenue, il ne resterait plus aux dirigeants européens et au FMI qu’à soit mettre davantage au pot, soit exiger de nouvelles coupes et réformes du gouvernement grec pour compenser la partie des 100 milliards d’euros de diminution de la dette grecque que les banques n’effaceront pas. Toutes les parties au sein de la négociation évitent cependant soigneusement de formuler aussi clairement l’enjeu.

Un ballet de rendez-vous et de réunions s’en est donc suivi. En premier lieu à Berlin, où tout le monde se presse désormais. Angela Merkel a successivement reçu Christine Lagarde, José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy, en ouverture de la première réunion de l’année des ministres des finances de la zone euro, ce lundi en fin d’après-midi. Elio di Rupo, le premier ministre belge, s’est entretenu aujourd’hui avec la responsable allemande et Mariano Rajoy, le chef du gouvernement espagnol, devrait suivre dans 3 jours… Il reste une semaine avant la tenue du prochain sommet européen censé boucler le dossier grec, afin que l’échéance du 20 mars puisse être passée.

Le contexte dans lequel vont se poursuivre les négociations est lui-même en train d’évoluer. Petit à petit, un front anti-Merkel se renforce, avec pour principal objectif d’obtenir – à l’occasion d’un sommet prévu en mars prochain – un renforcement des “pare-feux” financiers. En espérant que cela aura un effet dissuasif sur les marchés ou en craignant qu’il soit nécessaire de les actionner, justifiant qu’ils soient correctement dimensionnés.

Christine Lagarde a prononcé ce lundi matin à Berlin un discours dans lequel elle a estimé nécessaire la création “d’obligations conjointes” (pour ne pas dire euro-obligations) et le renforcement “substantiel” des ressources permettant des prêts aux pays en difficultés. À cet égard, elle a manifesté la crainte que l’Italie et l’Espagne n’entrent dans une “crise de solvabilité”, si ces deux pays ne sont pas soutenus financièrement.

Avec des nuances secondaires, Mario Draghi et Mario Monti se sont clairement exprimés à ce même propos ; les Espagnols, les Français et les Portugais étant globalement sur la même ligne. Certains préconisent d’accroitre la taille du FESF (fonds européen de stabilité financière), en la doublant pour arriver à 1.000 milliards d’euros, d’autres d’additionner les forces de frappe financières du FESF et du futur MES, d’autres encore d’accroître celle du MES (mécanisme européen de stabilité) à sa création, qui sera au départ doté, dans l’état cruel des choses, de 80 milliards d’euros et d’une capacité d’emprunt de 500 milliards d’euros. Chacun vient avec ses petits soucis et ses gros remèdes.

La BCE voudrait pouvoir stopper ses achats obligataires sur le marché secondaire et qu’un relais solide soit trouvé ; les Italiens savent combien il va être périlleux d’assurer la poursuite du refinancement de leur dette et voudraient avec les Espagnols disposer d’un filet de sécurité, en espérant que sa simple existence fera baisser les taux du marché.

Angela Merkel maintient pour l’instant sa ferme opposition à ce que soit dépassé un montant maximum de 500 milliards d’euros d’engagements européens, ce qui serait notoirement insuffisant s’il fallait décider d’aider, comme ils le souhaitent, les Italiens et les Espagnols à sortir du piège dans lequel ils se trouvent déjà en se finançant vaille que vaille aux taux actuels du marché.

Les Italiens vont devoir refinancer 90 milliards d’euros de dette d’ici avril prochain. Comme l’Espagne, l’Italie semble finalement avoir bénéficié pour ses premières émissions de l’année des achats de ses banques nationales, qui ont été de loin les plus grandes bénéficiaires de la facilité de prêt à trois ans de la banque centrale européenne (116 milliards d’euros ont été prêtés aux banques italiennes, soit près de 25 % du total). Ce mécanisme peut-il continuer à fonctionner ainsi, reposant exclusivement sur des investisseurs italiens qui posséderaient désormais 60 % de la dette du pays ? Ceux-ci privilégiant l’achat de la dette à court terme, que va-t-il en être pour les émissions à longue maturité, dont les taux ont très peu baissé ? La tentation est grande, du côté du Trésor italien, de minorer ces émissions pour privilégier celles de titres à maturité courte. Mais Standard&Poor’s a déjà signifié que cela diminuerait la qualité de la signature italienne… Un vrai dilemme !

José Manuel Garcia-Margallo, le ministre espagnol des affaires étrangères, a de son côté annoncé la couleur en réclamant de plus amples efforts de l’Union européenne en faveur de la croissance, afin de ne pas uniquement se concentrer sur les mesures d’austérité. Il a évoqué l’intervention de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et les crédits non utilisés du budget de la Commission européenne, en faisant référence au Plan Marshall américain du lendemain de la seconde guerre mondiale. La Banque d’Espagne vient d’annoncer un retour à la récession avec des prévisions de réduction de 1,5 % du PIB en 2012, s’attendant à une “contraction significative” de la consommation en raison de l’impact des mesures d’austérité et du niveau de l’emploi. Le taux de chômage officiel est de 21,5 %, ce qui représente 5,4 millions de chômeurs. Cristóbal Montoro, le ministre du budget préconise de son côté de revoir l’objectif de réduction de la dette. Fixé pour 2012 à 4,4 % du PIB, il est fondé sur des prévisions de croissance totalement dépassées.

Les problèmes rencontrés par l’Italie et l’Espagne résument bien l’impasse de la stratégie imposée par le gouvernement allemand et la BCE.

La tenue ce lundi matin du Conseil économique et financier franco-allemand, sans que soit publié un communiqué final, a donné lieu à un étrange épisode. Le Financial Times avait fait état d’une demande d’assouplissement de Bâle III dans les tuyaux, qui a été démentie en conférence de presse par Wolfgang Schäuble devant un François Baroin peu locace sur le sujet. Selon le quotidien, qui n’était pas avare de détails, la publication des ratios d’endettement des banques pourrait être repoussée de 2015 à 2018, afin d’éviter les effets négatifs sur la croissance – c’est à dire la diminution du crédit, pour être clair – ainsi qu’un traitement spécial en faveur des banques détentrices de compagnies d’assurance (c’est notamment le cas de la Société Générale et du Crédit Agricole en France).

Ce qui est certain, même si les débats à ce sujet ne sont d’évidence pas destinés à être tenus en public, c’est que les dirigeants européens sont entrés dans une phase intense de discussion à propos de l’application en Europe de la règlementation Bâle III. Dans le contexte de banques allemandes et françaises notoirement considérées comme sous-capitalisées, l’opposition est forte avec les positions britanniques, qui sont par contre à l’offensive sur le dossier de la révision de la directive sur les marchés d’instruments financiers (MIF en français, MiFiD en anglais). À chacun son petit souci, décidément.

La bataille fait rage. Michel Barnier, le commissaire européen en charge du commerce intérieur, s’est opposé à la demande britannique que la réforme du MIF fasse l’objet d’une adoption à l’unanimité, ce qui aurait donné de facto un droit de véto outre-Manche. Arguant que cela déclencherait une dynamique pouvant aboutir à la fin du marché unique, si les services financiers faisaient l’objet de procédures particulières, les prenant ainsi à contre-pied. À propos de ce train de réformes, George Osborne, chancelier de l’Échiquier, a récemment considéré que ces projets “étaient une balle destinée à atteindre la City en plein cœur”, ce qui montre qu’il ne s’agir pas d’une petite affaire.

Une grande confusion règne à propos de la taxe sur les transactions financières, qui sert d’étendard à ceux qui veulent montrer qu’avec eux les banques ne l’emporteront pas au paradis. Confusion non seulement sur le calendrier de son instauration et son champ d’application – les Britanniques y étant farouchement opposés – mais également sur son assiette. Des rumeurs – démenties par les Français – faisaient état de l’hypothèse de réduire dans un premier temps la taxe aux seules opérations boursières. Qui pour le coup existe au Royaume-Uni, et qui avait été supprimée par Nicolas Sarkozy en France ! Les Allemands sont à la recherche d’une “solution européenne”, cherchant prioritairement à passer un accord avec les Britanniques à propos de la révision du Traité de Lisbonne et l’adoption du pacte budgétaire.

Enfin, la parution du “livre vert” à propos de la convergence fiscale a été reportée, pour des raisons qui n’ont pas été données. On voudrait bien savoir pourquoi les dossiers de la réglementation financière bénéficieraient d’une plus grande clarté que le reste !

142 réponses sur “L'actualité de la crise : AU COEUR DES CONTRADICTIONS, par François Leclerc”

  1. Mais bon sang de bon soir ! Qu’est-ce qu’on attend pour virer l’Allemagne de la zone euro ?

    (Et ne me traitez pas de germanophobe encore une fois : Je connais suffisamment d’Allemands hyper-sympas pour ne pas le mériter !)

    1. Cela ne résoud rien à la crise d’agonie du capitalisme,
      dont l’enflure de la dette n’est qu’un symptome.
      La sortie de l’Allemagne de l’Eurozone n’est pas la sortie du cadre
      que refusent tous les politiciens professionnels en France.
      Ils refusent même unanimement la répudiation de la dette,
      ou l’expropriation du secteur financier.

      Il faudra que l’indignation passe à la révolte puis la révolution.
      Patience.
      L’anesthésie électorale et le théatre d’Alternance ne durent qu’un temps….

      1. Je commence à en avoir sévèrement marre d’entendre ce discours !

        Ce n’est pas à la fin du capitalisme qu’on est en train d’assister, c’est (au mieux) à la fin de la société marchande (et même ça c’est pas sûr).

        Arrêtez de prendre vos rêveries marxisantes pour des réalités : relisez Marx, comparez avec Ricardo, et vous verrez. Marx était un libéral. (Plus exactement : il n’a, de fait, jamais remis en cause les axiomes de base du libéralisme).

      2. à Léoned,

        Je pensais que le capitalisme était le règne de la marchandise et de sa logique.
        Me suis-je trompé ?

      3. Bien vu, Charles.
        J’appuie, com’ d’hab, ton discours par des FAITS :
        http://www.latribune.fr/depeches/reuters/record-des-achats-d-or-des-banques-centrales-en-2011.html
        « Record des achats d’or des banques centrales en 2011
        Source : reuters.com – 23/01/2012 | 19:01 – 367 mots
        Le CMO a déclaré en novembre s’attendre à ce que les banques centrales dans le monde aient accru de 450 tonnes leurs réserves en 2011, notamment en raison des achats de pays émergents désireux de diversifier leurs actifs pour réduire leur exposition au dollar américain. »

        « merci » pour ton intervention, Libertined.

      4. @Léoned

        Si, c’est la fin, et Charles A a parfaitement raison.

        Vous verrez, qu’il n’y aura pas de sortie de crise, dans 2-3 ans.

      5. @Léoned
        De plus le libéralisme, à son apparition, est une valeur de gauche (en opposition avec le conservatisme), « philosophie » destinée à combattre la pauvreté endémique, en particulier en Angleterre…

      6. C’est en citant VALERIE (qui poste plus bas) que je viens, en un sens, soutenir Léoned.

        Sincérement, je vois bien que le système se meurt, qu’il doit mourir ! Mais ils sont bien capables de le faire survivre encore 20 ans….ou pourquoi pas une transition moins « hard » qu’on ne l’imagine ?

        Lisztfr, les 2-3 ans j’aimerais tant, mais je n’y crois pas.

      7. @ Marlowe et Listzfr

        Z’avez toujours pas compris !

        Le « capitalisme » (ou ce que vous qualifiez de tel) existait avant le libéralisme ET avant la société marchande.

        Semblez vous réjouir de voir son supposé capotage, vous faites pas trop d’illusions : ça va durer ! Et plus que 2 ou 3 ans, et même que 20 ans !

        Par contre l’accaparement, lui, a de beaux jours devant lui.

        (Remarque pour Bruno : effectivement le « libéralisme » est à son origine une valeur de gauche ! Je sais c’est dur à croire rétrospectivement, mais relisez vos classiques et vous verrez. Et pas qu’en Angleterre, même si c’est sa patrie d’origine.)

      8. @Léoned 23 janvier 2012 à 18:10

        Je commence à en avoir sévèrement marre d’entendre ce discours !

        Leoned 22 janvier 2012 à 13:27

        Je me réponds à moi-même en citant Wikipédia (France) :
        L’actionnaire est le propriétaire d’un titre, l’action,
        Donc, je maintiens : l’actionnaire (sauf s’il est majoritaire et sérieusement) n’est pas LE propriétaire de la boîte, ni le décisionnaire

      9. @ Rosebud 1871

        Ben oui, je maintiens : l’actionnaire (sauf éventuellement majoritaire) (ou sauf alliance perverse) n’est pas LE propriétaire de la boîte. Il est un des copropriétaires, c’est la dérive de ces dernières années qui a donné aux actionnaires (sous prétexte de les rendre plus heureux, et à coup d’associations plus ou moins bidons) leur droit d’« abusus » comme disait CM.

        Si on les remettait à leur place, on aurait déjà gagné pas mal. Quoi.

        Exemple perso : j’ai possédé des actions FrTélécom ou autres, m’en suis jamais senti pour autant propriétaire ! Droit au dividendes (bien maigres) : OK, droit à la revente (avec perte éventuelle) : OK toujours. Mais c’était pas mon rôle de décider ce que devait faire la société en question ! Même si leur saloperies de lettres d’infos me le faisaient croire ! Je les ai pas crus !

      10. Allons Yvan, soyons sérieux. $ 23 milliards d’achats d’or par les banques centrales, tu sais bien que c’est absolument peanuts. De combien ont gonflé les actifs cumulés de la FED, de la BCE, de la BoE, de la BoJ, de la BoC, etc, etc ?

      11. @Léoned 24 janvier 2012 à 09:00
        Il est clair que vous ne souhaitez pas entendre ce que vous lisez ce qui vous amène à écrire de grosses platitudes (L’actionnaire n’est pas LE propriétaire mais un copropriétaire), et de grosses bêtises (c’était pas mon rôle de décider ce que devait faire la société en question ! Même si leur saloperies de lettres d’infos me le faisaient croire ! Je les ai pas crus !).
        Expliquez à l’auteur du prochain procès verbal reçu que vous ne le croyez pas, et donnez des nouvelles de la tête du flic !

    2. Le problème c’est pas l’Allemagne qui a une position tout à fait juste, dans les limites de son paradigme libéral protestant, quand elle dit qu’elle ne veut pas mettre plus de 500 milliards au MES. La folie, c’est de vouloir faire un super-fond pour sauver des pays qui ne crèvent que de la Dette.

      De toute façon, tout ça n’est qu’un jeu de dupes. Allemagne joue les méchants flics et Sarko et autres les gentils. La pièce est une. La règle des trois unités est bien respectée et l’objectif final des deux ne change pas : filer doux devant les marchés financiers, laisser saigner des pays, tout soumettre à la rente, tuer indirectement des millions des gens à force de misère, de soucis et d’absence d’avenir.

      Tout changer en paroles, constamment, pour ne rien changer à ce système qui détruit des économies entières en un instant, fait de colossales fortunes en dépouillant les gens de leur propre maison et d’une manière générale démolit le politique, les politiques et les espérances d’une possible action publique volontariste pour se débarrasser de ce cancer financier et de ses mercenaires.

      Après tout, pourquoi se gêneraient-ils, ces pantins ? Quand on voit que le discours tout à fait creux d’élève de Sciences-Pô du candidat Hollande est célébré comme Robespierre, y a plus qu’à tirer le rideau est prier pour que tout ça s’achève, très mal, mais vite.

      1. Et ça recommence !

        sauver des pays qui ne crèvent que de la Dette.

        C’est pas de la dette qu’ils crèvent ! c’est de la spoliation !

      2. Quand on voit que le discours tout à fait creux d’élève de Sciences-Pô du candidat Hollande est célébré comme Robespierre, y a plus qu’à tirer le rideau est prier pour que tout ça s’achève, très mal, mais vite.

        TOUT est dit : Je suis devenu agréablement engourdi……..

      3. La dette à l’origine elle existe uniquement parce qu’il y avait des acheteurs en face et de l’inflation monétaire sur le dollar provenant du recyclage en Europe de la fameuse croissance américaine qui ne reposait que sur de la cavalerie financière de l’escroquerie, il fallait bien mettre le produit des ventes de titres triple AAA issu de la tritisation des subprimes quelque part : certaines années c’est 600 milliard tout de même de crédits douteux c’est pas rien.
        C’est donc mine de rien de la monnaie illégitime qui n’aurait jamais du être crée qui a alimenté les dettes vendues par les états, alors si la dette est illégitime pour le débiteur, la monnaie que le créancier a lui investi dedans l’est tout autant, mais cela ne se dit pas, d’ailleurs vous avez vu un procès pour escroquerie en Europe contre les banques de WS en dehors du seul Madoff ?
        Personne ne veut qu’on regarde les bilans de trop près donc on ne bouge pas, on sert les fesses, on fait éponger cela par les peuples.
        De plus toute cette croissance bidon qui a engendré toute cette monnaie, a mélangé la bonne monnaie avec la mauvaise de telle sorte qu’il est impossible de dire à tel investisseur votre argent c’est de l’argent qui n’a aucune raison d’être puisqu’il a été engendré au départ par une cavalerie financière par une escroquerie. Donc il n’y a que la solution de l’haircut mais bien entendu ce sont les détenteurs de la dette les moins légitimes qui ne veulent pas volontairement en entendre parler.

      4. @Léoned
        C’est de la Dette qui supprime les investissements productifs, le maintien et le développement des services publics, qui plombe le marché inter-bancaire, qui soumet la politique d’un État au Marché, qui tranche au quotidien dans le niveau de vie des gens, particulièrement des plus pauvres. LES PAUVRES, c’est une catégorie qu’on occulte avec obstination en ce moment.
        Côté UMP, notre ami Copé n’a pas eu le courage de révéler le montant de son patrimoine et son copain de l’Elysée ne pense qu’à l’argent, c’est dire si les pauvres les préoccupent. Côté PS, notre Churchill avec bretelles, ne dit rien sur les pauvres, comme s’il n’avait pas hérité de toute une tradition et d’une obligation s’il veut toujours se prétendre de gauche. Non, il préfère s’entourer de types comme Moscovici, vice-président du Cercle de l’Industrie, think-tank regroupant la fine fleur du CAC pour imposer une politique absolument patronale et anti-sociale.

        Donc, c’est bien de la Dette qu’ils crèvent LES PAUVRES, et bien sûr de la spoliation. Dans les 2 cas à la manœuvre pour nous tirer vers l’abime, les banques.

        @liervol

        Oui, mais les banques elles font ce qu’elles veulent puisque les Balladur du monde entier leur ont donné toute latitude pour mettre à genoux les États, tuer les démocraties et les gens, peu à peu.
        Et quelle est la raison nécessaire de cette criminelle impunité ? Elle est toute simple. Les banques sont connectées, aussi bien dans les pays « normaux » que les paradis fiscaux et elles n’ignorent rien, les unes et les autres, des trafics de valises ou du montant des versements à tel ou tel politique. Sans parler de tout l’argent que les Balladur de la planète investissent chez leur banquier, leur conseiller financier. Argent perso qui leur interdit d’embêter les banques, sinon leur petites économies issues d’une vie de labeur risque d’être plombée, rabotée, confisquée…
        Tu accouches d’un souris, comment veux-tu que les juges soient motivés!…C’est pas de l’ « haircut » qu’il faut, c’est la tête qu’il faut couper.

        Une bonne méthode déjà pour actionner le « ventilateur à merde » comme disait le distingué buveur de Coronas, c’est l’audit de la Dette, contre l’austérité. On détricote et on va bien voir qui fait quoi et qui se dore, et comment Sarkozy a galvaudé 500 milliards et pourquoi il fait refuser et les Dettes et la pratique de la Dette, tel qu’elle nous ruine. Y a déjà 64 comités, pas mal non ?

    3. l ‘Allemagne à ceci d’intéressant qu’elle place les autres pays face à leurs responsabilités !Ce serait quand même un peu trop facile de gérer n’importe comment en disant ensuite « l’ allemagne paiera » !
      Non,les libéraux ne sachant pas (où plus!) gérer) leurs pays respectifs, il faut absolument un garde-fou (et l’intransigeance allemande en est un,efficace,en plus,semble-t-il…

      (Et ne m’accusez pas de germanophilie,Léoned! 😉

      Pour la même raison,je ne taperais pas sur ce que je sais de la loi de 73 !
      En dehors du fait que Pompidou était « de chez Rotschild « , la loi de 73 avait peut-être aussi la volonté d’être un autre genre de Garde-fou : Emprunter trop facilement peut entrainer un certain gaspillage ( nos hommes politique sont très fort pour ça et je parle plus de dépenses de type « Hadopi » ou « Rafale » ( y compris version 73 !) que de la Sécu, ça va de soi ! )
      En fermant à l’ Etat le robinet du crédit facile, « Tonton Georges » s’est sans doute dit que ses successeurs ferait moins de conneries. Hélas,ce ne fut pas le cas (incorrigibles qu’ils étaient !) et la loi de 73 pris alors tout son sens et nous revint alors comme un boomerang…Un peu comme un immense CDS si j’ai bien compris le principe de ces derniers…
      Quand on met en place une certaine chose,il faut faire attention que la nouvelle politique soit en accord avec cette nouvelle chose et non pas continuer comme si de rien n’ était !
      Notre grand malheur, en France, étant qu’on se met des barrières pour avoir le plaisir de les franchir allègrement par la suite.Tout en faisant l’étonné lorsqu’on fini par se prendre les pieds dedans et se retrouve le cul par terre !

      http://imageshack.us/photo/my-images/513/tintincastafioretomb2.jpg/

      traduction :
      « Voleur ou nigaud (?) ,qui est tombé dans l’escalier?
      -…
      « Maintenant que tu te retrouve les fesses par terre, tu n’est plus en peine de savoir qui est tombé » !

      (Oui,je parle très bien le Milou…Et le gallo aussi 😉

      1. La dette serait donc le fruit d’un comportement irresponsable entre nos politiques ne sachant pas dire non aux ‘enfants’ dispendieux que nous sommes ?
        Un peu court si vous permettez. Que dire des allègements d’impots et autres niches fiscales qui ont été multipliées depuis 30 ans. Des centaines de milliards rien que pour la France.
        Sans parler du tassement des revenus salariaux pesant sur les rentrés fiscales.
        La dette publique vient de la dette privée. Nous avons vécu au dessus de LEUR moyen !

      2. Mikatypat a raison. C’est LEUR dette, celle des parasites accapareurs,
        celle du 1 % d’un mode de production « has been », pas la nôtre,
        J’avais donné référence d’article avec chiffres détaillés.
        Extrait, avec démonstration dans le détail:

        Une collectivité publique s’endette si ses ressources sont inférieures à ses dépenses. D’où l’idée charriée par le discours dominant : si un pays est endetté, c’est que la population vit « au-dessus de ses moyens ». En réalité, il peut y avoir plusieurs raisons à un déséquilibre ressources-dépenses :

        1. Pour ce qui est de l’État, il peut y avoir le choix de ne pas lever des impôts d’un montant suffisant. C’est une des sources majeures de la progression de la dette publique française dans les dernières années. Les gouvernements successifs ont décidé de faire des cadeaux aux plus riches et aux entreprises et de diminuer ainsi les recettes de l’État.

        – Ainsi, le taux le plus élevé (taux marginal d’imposition) de l’impôt sur le revenu était encore de 65 % de 1982 à 1986, puis il n’a cessé de baisser, y compris sous le gouvernement Jospin (1997-2002), pour arriver à 56, 8 % en 1995, 50, 1 % en 2002, 49, 58 % en 2003, 48 % en 2006, 41 % en 2011 (après un passage à 40 %).

        – De plus, les revenus du capital échappent en grande partie à l’impôt sur le revenu grâce à des modalités de prise en compte dérogatoires.

        – L’impôt sur les sociétés a vu son taux de droit commun passer de 50 % à 33, 3 %. Mais, surtout pour les grandes entreprises, le taux réel d’imposition est tiré à la baisse par les niches fiscales et les pratiques d’évasion et de fraude fiscales. Le taux effectif d’imposition des entreprises est, selon le Conseil des prélèvements obligatoires, de 8 % pour les entreprises du CAC 40, de 22 % pour les PME et de 28 à 30 % pour les entreprises de moins de 20 salariés.

        – Les exonérations de cotisations patronales de Sécurité sociale pèsent sur les finances de la Sécurité sociale et de l’État (pour la partie compensée, c’est-à-dire qui donne lieu à reversement de l’État aux caisses de Sécurité sociale), sans impact assuré en termes de création d’emplois.

        – Il faut y ajouter diverses niches fiscales qui bénéficient avant tout aux plus riches comme les mesures en faveur des personnes qui investissent dans les DOM-TOM.

        Sans les mesures de baisse des impôts, notamment pour les plus riches (et à notre énumération ci-dessus, il faut ajouter la baisse de l’impôt sur la fortune de 2011), la dette serait bien moindre. Sans les cadeaux fiscaux, le budget aurait connu un léger excédent en 2006, 2007 et 2008 et, du fait de la crise, le déficit n’aurait été que de 3, 3 % du PIB au lieu de 7, 5 % en 2009.

        Si l’impôt sur le revenu était rétabli à son taux et son barème de 2000, il rapporterait chaque année 15 milliards d’euros supplémentaires. Si les niches fiscales de ce même impôt sur le revenu étaient ramenées à la situation de 2000, le budget récupérerait chaque année 38 milliards d’euros supplémentaires.

        Un rapport, commandé par le gouvernement lui-même et rédigé par deux très hauts fonctionnaires, Paul Champsaur et Jean-Philippe Cotis (« Rapport sur la situation des finances publiques », avril 2010), précise : « En l’absence de baisses de prélèvements, la dette publique serait environ 20 points de PIB plus faible aujourd’hui qu’elle ne l’est en réalité, générant ainsi une économie annuelle de charges d’intérêts de 0, 5 point de PIB ».

        2 Vient ensuite la question des dépenses. Avant la crise, la dette n’est absolument pas due à une explosion des dépenses publiques. Ainsi en France, celles-ci passent de 55 % du PIB en 1993 à 52, 3 % en 2007. Les dépenses de l’État sont cependant plus ou moins socialement utiles : les subventions aux entreprises, les dépenses de prestige, les dépenses militaires représentent des centaines de milliards d’euros en régime de croisière. Comme le souligne François Chesnais, l’indemnisation des nationalisations de 1980-1981 a été aussi un facteur de progression de la dette3 : cette indemnisation a été un cadeau considérable fait aux propriétaires du capital.

        Avec la crise, la dette a fait un bon considérable passant de 64, 2 % du PIB à 82, 3 %. Ce bond de la dette est un effet de la crise, de la décision de l’État français à l’instar de ses partenaires étrangers de renflouer les banques, puis de mettre en œuvre des mesures de soutien aux entreprises, des plans de relance. Tandis que le ralentissement de l’activité pesait sur les recettes (impôt sur les sociétés, TVA, cotisations sociales…), en 2009, les recettes fiscales ont chuté de 37 milliards d’euros par rapport à 2008.

        Certes, il y a eu quelques frais supplémentaires du côté des dépenses sociales, notamment 5 milliards de plus pour l’indemnisation du chômage lié à la montée des licenciements (la dépense de l’assurance chômage est passée de 23, 3 milliards en 2008 à 28, 3 milliards en 2009). Mais le plus gros facteur qui a fait exploser ces dépenses a été le soutien financier accordé aux banques et aux grandes entreprises. Le gouvernement prétend que le sauvetage des banques n’aurait rien coûté, car les quelque 350 milliards du plan de sauvegarde n’auraient été que des prêts ou garanties, tous remboursés ou non utilisés (voir encadré). Mais à côté de ces « garanties » aux banques, l’État a bel et bien dépensé pour son plan de relance : 6, 6 milliards de prêts et subventions à l’automobile, 13, 3 milliards de « soutien à l’activité et l’emploi », 18, 2 milliards de « soutien à la trésorerie des entreprises » et 9, 8 milliards d’investissements publics4. Des milliards dépensés pour sauver les profits capitalistes et tenter de relancer la machine. Sans compter les opérations dont le coût final n’est toujours pas connu : sauvetages de Dexia et de la BCPE, création de la Société de financement de l’économie française (SFEF) pour garantir les créances « pourries » des banques… et les coûts à venir.

        En tout cas, il est clair que cette crise a eu comme conséquence une progression fulgurante des déficits publics et donc de la dette.

        Au total, la progression de la dette de l’État dans les dernières années est due à la conjonction de deux facteurs essentiels :

        – la baisse cumulée de la charge fiscale sur les hauts revenus et les entreprises ;

        – l’impact de la crise.

        Et on demande à ceux qui n’ont dans la crise aucune responsabilité (les travailleurs, les chômeurs, les retraités petits et moyens), qui n’ont pas bénéficié des baisses d’impôts, de faire les frais de la situation.

        Source: http://www.npa2009.org/content/la-dette-publique-six-questions-six-r%C3%A9ponses

      3. Juber : la loi de 1973 c’est juste la conséquence du régime de change flottant découlant du défaut sur l’or des état unis le 15 août 1971, on a adopté alors comme mesure le PIB

        dans un régime de change flottant, moins l’état peut se servir directement plus la monnaie donne confiance, c’est aussi simple que cela, 1973 il faut dire merci à Nixon

        d’ailleurs en 1972 Wall street n’existe pas, c’est une naine c’est à partir du recyclage de pétro dollars issu des chocs pétroliers découlant directement du défaut américain et de la dévaluation du dollar qu’elle va batir son empire car il est évident que les pétrogarchies du golfe n’ont pas la dimension pour investir cette monnaie raz de marée chez eux.

        8 ans plus tard en 1980 WS a été multiplié par XXXXXXXXXX

        La suite vous la connaissez

        c’est la croissance américaine, c’est à dire le dollar à tout va qui a alimenté le monde depuis plus de 40 ans avec du dollar reposant sur rien comme par exemple les subprimes qui a plongé le monde dans la m…. actuelle car comment vous partagez la mauvaise monnaie et la bonne quand tout est mélangé sauf à faire un haircut dont personne ne veut ????

      4. Bonjour Juber,
        je vous trouve bien candide de penser que Jojo Pompidou aurait pondu sa loi de 73 uniquement pour créer un garde-fou à la propension dépensière du politique gouvernant.
        Le jeu même du capitalisme financier est de se créer des situations de rente, que nous pourrions nommer RACKET. La captation de l’emprunt par les banques privées en est un des avatars. Nous avons aussi dans le catalogue: privatisation des autoroutes, fermage de la distribution de l’eau, location à l’état sur 30 ans de prisons, Pentagone parisien, Hôpital d’Evry, etc…Nos politiques, et Pompon en faisait partie, ne sont que les zélés serviteurs de ce Racket. Relisez « Voleurs » de Georges Darrien!

      5. Lars, expliquez moi pourquoi, alors qu’ils en avaient toutes latitudes, bien avant 73, les très gaullo-compatibles ministres Pinay ou Giscard n’ont pas fait emprunter à l’État par le biais de la banque de France mais à prix d’or auprès du bon peuple français ? Et pourquoi, aujourd’hui encore, il coûte beaucoup moins cher d’emprunter sur le marché mondial qu’auprès du bon peuple français ? Et pourquoi les banques françaises ne sont que très marginalement intéressées (en fait juste en tant que titres collatéralisables aisément) par les obligations de FT ? Et ne parlons même pas des banques US ou britishs avec leurs propres titres souverains…

    4. Tous les autres européens sont aux ordres donc ils n’oseront jamais! C’est la « vertueuse Allemagne qui « sifflera la fin de la récréation » en disant : ça suffit (de payer pour les autres!).

      1. Elle n’est pas vertueuse l’Allemagne elle est aussi endettée que les autres et elle n’a pas de démographie, la seule différence c’est qu’elle a un peuple discipliné et qu’elle n’a pas eu de bulle immobilière donc se loger en Allemagne n’est pas se loger en France, ça aide

      2. Il se raconte que la vertueuse Allemagne est la première à sauter si la Grèce tombait.
        Il se raconte que la vertueuse Allemagne est de toute façon condamnée à la faillite.
        La vertueuse Allemagne, comme dans Ken le Survivant, elle est morte, mais elle ne le sait pas encore…

  2. 2 ans de tractations pour seulement reconduire un prêt….. et toujours pas d’accord.
    pour la suite attendre que les habitants meurent.

  3. @François Leclerc , je vous admire d’arriver encore dans tout ce merdier ,d’avoir une analyse saine de la situation, moi je suis en train de lâcher .Je comprend simplement que depuis 2008 ,on est à l’arrêt , et qu’à tout moment on risque de glisser vers l’abime , chaque étage de cette Europe a le nom d’un pays déjà plus ou moins engloutit dans l’eau froide ,on est sur le flanc .Je me permet de vous envoyer le plan du Concordia (Toute ressemblance avec des pays existants ou ayant existé ne serait bien sûr que pure coïncidence! )
    http://www.worldtravelcrete.com/costa-concordia-plan-navire.htm

    1. Le Concordia, c’est symboliquement la chute des géants, la chute des dinosaures de l’économie du 20ième siècle. Malheureusement, un autre symbole de cette démesure et de cette arrogance, l’Airbus A380 tombera également un jour. Beaucoup d’experts pilotes de ligne le prédisent et les découvertes récentes de fissures anormales sur les ailes confirment que l’épée de Damoclès est bel est bien au dessus de la tête des passagers de ce jouet sorti des cerveaux malades aux service des accrocs à la cupidité.
      Cette folie des grandeurs, du gigantisme à toutes les échelles: entreprises constituées en giga-groupes, salaires des dirigeants atteignant un ridicule qui malheureusement ne tue pas, rémunérations des actionnaires qui sert de guide aux marchés, démesure des banques ( le C.A. mondial de BNP Paribas est supérieur au PIB de la France, etc..etc…..il serait trop long d’étaler les dégâts de ces sociopathes qui dirigent le monde et leurs valets, les politiques, qui nous servent la soupe pour nous faire avaler leurs potions indigestes.
      Or, je ne lis nulle part, je n’entends dans aucun discours politique cette urgence à revenir rapidement au petit dans tous les sens du termes. Petit egos, petites entreprises, etc..etc….
      La première mesure, avant même de taxer je ne sais quelles transactions financières à l’échelle planétaire, c’est d’obliger les grands groupes à se diviser en petites entités de manière à ne pas être « too big to fail ».

      1. Concernant le retour au PETIT nous avons déjà le petit nicolas et le moins que l’on puisse dire c’est que le résultat n’est pas fameux.Comme quoi un petit peut faire de gros dégats.

      2. si j’ai écrit l’urgence c’est de détruire les monopoles sur un forum de gauche moi aussi je vois comme vous

    1. merci pablo pour ces liens

      Pour ma part, je pense que les français(es) sont des grandes gueules, et qu’a aucun moment une « révolution » ne surviendra dans l’hexagone … trop abrutis par la propagande ministérielle pour se révolter … un peu comme la fameuse grenouille plongée dans l’eau dont on augmente progressivement la température jusqu’à ébullition/mort.
      Par contre les british, sont bien plus rationnels et pragmatiques. Si ça doit péter, ils le feront !

      1. C’est sûr qu’en 1789, 1830,1848, 1870 et 1968, la France n’était faite que de grandes gueules. Tout juste bon à brailler mais incapable de la moindre révolution.

      2. Les français en sont toujours à attendre le changement promis par Mitterrand en 1981, ils ne savent plus que ça n’a duré que 18 mois et ils croient d’Hollande est le nouveau messie surtout les fonctionnaires

      3. « les français » ceci, « les français » cela… non… c’est un peu plus compliqué… ne croyez pas les stéréotypes, qu’ils soient dénigrants ou flatteurs

      4. Il faut plusieurs ingrédients:

        – Le dégout moral/ l’indignation politique
        – la FAIM généralisée
        Pas trop quand même sinon l’impératif de survie individuel l’emporte sur la révolte.
        – Qu’il n’y ait pas de stratégie de diversion possible à l’égard de son malheur.
        Ni pain ni jeux.
        – Mais quand même, de l’espoir (contenu dans un projet de société perçu, à tort ou à raison, comme relevant du possible)…
        – Eventuellement une certaine psychologie politique et morale, un certain imaginaire, une certaine mythologie de la violence… mais ce n’est pas indispensable.
        – Et une belle MECHE (une personne qui s’immole, une bavure policière réelle ou supposée, n’importe quoi…)

        De tout celà il ne manque que la FAIM. (si on en arrive à la situation grecque, dans un pays doté d’une économie de subsistance, à une période de l’histoire où la productivité est comparativement « miraculeuse », c’est que vraiment la gestion de nos ressources est calamiteuse, et que le modèle, en plus d’être inique, est parfaitement inefficace…).

        Notez la stupidité crasse de s’en prendre à megaupload et autres sites de ce type en cette période. C’est du divertissement, et donc une option de sortie/de refuge dans l’imaginaire en moins. Qu’ils suppriment le foot et ce sera complet… Je ne serais pas surpris que cela fasse monter d’un cran la tension de la jeunese grecque.

      5. Pas 18 mois, Liervol, le rêve mitterrandien, à peine un an. Juin 82 le crash. Mais t’oublies une chose ma pigeonne, c’est qu’en 1981 on entrait juste dans la zone du cyclone ultralibéral avec Thatcher 10 Downing Street, Reagan à la Maison Blanche, Volcker à,la FED. Trente ans après, quoi qu’on en dise, on en sort, phase pénible mais terminale d’Alzheimer
        D’ailleurs Ronnie est mort gâteux, Maggie est en train de crever légume…

  4. J’écoutais BFM ce matin, 5 mnn, pas plus…..les marchés montent ; la FED a pris une décision (je n’ai pas compris laquelle) qui règle pas mal les probèmes ; la Grèce, ça va le faire ; chiffres (chômage et autre) aux states, plutôt bon….bref, on murmure qu’on arrive au bout de la crise.
    Sincérement, je vois bien que le système se meurt, qu’il doit mourir ! Mais ils sont bien capables de le faire survivre encore 20 ans….ou pourquoi pas une transition moins « hard » qu’on ne l’imagine ?
    Je ne sais plus, vraiment.

    1. Les fous furieux qui sont à la tête des institutions comme l’UE la BCE, ou le FMI feront tout leur possible pour que cette folie perdure, il n’ y a pas de marche arrière possible, les concepteurs de cette hydre qu’est l’Europe, n’ont pas imaginé de sortie envisageable.
      Pour les peuples cela implique des souffrances et des maux sans fin.
      Quant à BFM , il est effrayant de constater les inepties que peut déverser au quotidien ce média mainstream.
      Oui je crains que cela puisse durer des années.

      http://www.youtube.com/watch?v=cnIfgtRYmrA

    2. Sincérement, je vois bien que le système se meurt, qu’il doit mourir ! Mais ils sont bien capables de le faire survivre encore 20 ans….

      Valérie, je partage votre double constat : ça meurt, et pourquoi pas à petit feu ?
      Le capitalisme a cette faculté de rebondir via la méthode couet.

      BFM Business, c’est comme une agence de notation, un thermomètre qui n’a jamais fait de prévisions météorologiques.

      1. Il y a aussi La méthode Cauet du nom d’une émission de télévision animée par Sébastien Cauet, paraît-il très drôle. Bref, la méthode coué et la méthode Cauet c’est un peu la même chose. Divertir, faire diversion, pour mieux régner. 😉

    3. Valerie

      Parlez en, de transition moins hard,, avec les SDF de votre quartier.

      Il y avait un petit film, comme ça, il y a quelques années, ou une vieille dame assise sur une petite bergère louis XV, disait :

      « Oh non, je ne crois pas que la crise viendra jusqu’à Sèvres…. »

      Il ne faut pas je crois, attendre un éboulement genre « 11 septembre économique », attendre que François Leclerc titre « Patatras !! », d’abord, ça n’est pas très sain comme espérance, et cela peut ne jamais arriver.

      Mais le quotidien, si vous regardez là ou il faut, est assez hard, et par contre, pas près de transiter (comme vous dites) vers quoique ce soit de mieux.

    4. Tant qu’ils peuvent mettre du fric en circulation et ça les banques centrales le peuvent le système ne meurt pas, c’est nous en bas qui souffrons pas eux car leur fausse monnaie chasse le pouvoir d’achat de la nôtre que nous avons gagné sans voler comme à Wall Street

  5. Des rumeurs – démenties par les Français – faisaient état de l’hypothèse de réduire dans un premier temps la taxe aux seules opérations boursières.

    Plus que des rumeurs et plus qu’une hypothèse, non ? Il me semble que cela avait quasiment été annoncé dans les jours qui suivirent l’intervention de Sarkozy, « limitée dans un premier temps » bien sûr…
    C’est pas 0,5 % à la bourse de Londres ?
    Et pourquoi qu’on taxerait pas tout de suite les marchés obligataires aussi, uh ?

    1. mdr, tu veux les faire fuir encore plus, la taxe légitime sur l’obligataire c’est le haircut général tant qu’à faire

      1. Pigeonne Liervol, je crois qu’il va falloir que je suive les conseils du Delphinium et que je cesse d’écrire entre les lignes… A lire ton accablant niveau de lecture en tous cas, à peine primaire, tout juste préparatoire pour tout dire.

    1. Bonjour
      Je vous invite à suivre (ou tenter de suivre…vu la couverture médiatique) ce qu’il va se passer à Clermont-Ferrand les 5 et 6 février (premier rendez-vous nationale des indignés) et à Paris les 7 et 8 février.
      Un des sujets qui va être abordé : la campagne pour le referundum (décidé au cours de plusieurs AG et dans différentes villes), du 14 au 22 avril et du 28 avril au 6 mai :

      Voulez-vous une nouvelle constitution écrite par et pour le peuple ?

      Plus d’informations :
      http://paris.reelledemocratie.net/node/985

      Comme quoi, certain-e-s français-es se bougent…
      Bien citoyennement.

  6. Google en 2009 a gagné en Espagne 550 millions € et n’a payé que 26.419 € d’impôts.
    http://www.lavanguardia.com/lacontra/20120123/54245742065/alejandro-suarez-sanchez-ocana-google-debe-espanoles-300-millones-euros.html

    « Standard & Poors perd son triple A.
    L’étude d’IP-Label sur la performance Internet des agences de notation financière attribue à Standard & Poors la plus mauvaise note du classement. Pour l’institut, « S&P » est lourdement dégradé à cause d’une disponibilité médiocre. »
    http://www.01net.com/editorial/553522/standard-and-poors-perd-son-triple-a/

    1. Attends Pablo tu ne trouves pas lamentable pas un seul moteur de recherche européen qui tienne la route face à Google, on est de nuls ou on a des banques de merde capable de perdre des milliards mais pas de financer l’avenir, sur le net tout ou presque vient des usa.

      1. @Pablo75

        Cela fait à peu près depuis qu’il existe que j’utilise http://www.ixquick.com , et j’en suis très satisfait.

        Ne pas oublier de mettre une croix dans « Secure Socket Layer (SSL) / HTTPS » (allez dans « Préférences », et après avoir mis la croix en question, cliquer en bas sur « Enregistrer mes paramêtres personnels »).

        ===> ainsi, votre opérateur ne peut pas être au courant de vos recherches précises sur ixquick (https, au lieu d’http).

  7. L’un des points étonnants dans les négociations sur la Grèce est la domiciliation des futures obligations émises : les banques exigeraient qu’elles soient à Londres et non plus à Athènes.

    voir :http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201857734108-crise-grecque-quatre-points-cles-a-denouer-278672.php

    La raison invoquée est que les banques veulent éviter un retour éventuel à la Drachme, avec des décotes induites (et probablement aussi les « Clauses d’Action collectives », prérogative des obligations souveraines). En bref, la dette souveraine grecque ne serait plus grecque mais britannique… et semble-t-il, il n’y a pas de réaction connue de la part de l’Eurozone….

    1. Oui bon, l’idéal serait sans doute que ce soit devant une cour internationale, par exemple sous l’égide du fmi, que se règlent les contentieux et les défauts sur dettes souveraines, mais qu’ici les nouveaux titres grecs inclus dans l’accord soient sous droit britannique, si ça suffit pour boucler le bazar, on va pas en faire un fromage non plus. Anecdotique. Ça va quoi…

  8. Bonjour,

    Ma stratégie actuelle de lecture de l’actualité économique.

    Aller lire les lignes des journaux internet économiques, puis l’entre-ligne de M. Leclerc, que je remercie au passage de son entre- ligne plus fourni que les lignes elles-mêmes.

    Delphin

    1. Ben tiens, il a qu’à s’contenter d’écrire l’entre ligne alors. S’fatiguerait moins à la pêche à la ligne le Françoué.

  9. Virer l’Allemagne ,alors qu’elle arrive à détruire tous les droits sociaux???Vous n’y pensez pas ,vous me direz que l’Allemagne menace du même coup la zone Euro…C’est vrai ,comme l’avidité des créanciers menace les créances…Mais on ne soucie d’aucune contradiction..On vit dans ces milieux sans aucune politique …On se moque de Sarkozy car son agitation lui fait faire n’importe quoi,mais si vous analysez la situation ,vous verrez qu’il n’est pas le seul avoir des attitudes imprévisibles et totalement incompréhensibles sauf si on tient compte que les positions s’ajustent au jour le jour…

  10. Ceux-ci privilégiant l’achat de la dette à court terme, que va-t-il en être pour les émissions à longue maturité, dont les taux ont très peu baissé ?

    Le 10 ans Italien est passé d’un plus haut de 7.26% à un taux aujourd’hui de 6.11%, ce qui fait quand même un baisse de 16% !
    Vous avez une notion surprenante d’une « très petite baisse ».

    Ensuite, le programme d’adjudication du trésor Italien sur l’année 2012 ne montre pas une baisse évidente de la maturité moyenne à venir de la dette Italienne par rapport à ce qu’il se passe depuis 2 ans, mais plutôt une stagnation aux alentours de 7 ans. Cette maturité moyenne reste d’ailleurs l’une des plus longues des pays occidentaux.
    http://www.dt.tesoro.it/en/debito_pubblico/

    Rien n’est joué mais le pire n’est pas certain.

      1. Le risque étant moins grand à court terme qu’à plus long terme , les taux en sont moindres , ainsi au lieu de faire rouler 100 de dette tous les 10 ans ils font rouler 10 tous les ans et voilà messieurs la baisse des taux fictifs..ah ce qu’on est bon dans les banques.

    1. 6,11 % : ils sont cuit en 3 ans au lieu de 2, c’est sur ça leur fait une différence….ça comme.

  11. Merkel tient à son dogme simpliste: encore aujourd’hui elle disait qu’il n’y aurait qu’une seule issue pour sortir l’Europe de la crise: restrictions budgetaires (« faire des économies ») et croissance.
    Dites ca à un grec qui n’a plus de travail, plus de revenus, qui plante des légumes sur sa véranda pour survivre.

  12. Que tous ces gens tentant de sauver leur capitalisme ! Qu’ils crèvent avec lui, c’est bien leur tour après tout. Le peuple a assez donné de morts !

  13. La droite Espagnole qui gèle des privatisations prévues par …la gauche.
    On aura tout vu.

    Madrid gèle la privatisation des aéroports prévue par la gauche.

    Le gouvernement espagnol a formellement mis un coup d’arrêt lundi au processus de privatisation des deux principaux aéroports du pays, dont le cabinet précédent avait un temps espéré retirer au moins 5,3 milliards d’euros pour réduire la dette publique.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20120123trib000679826/madrid-gele-la-privatisation-des-aeroports-prevue-par-la-gauche.html

    1. La droite espagnole est en train de prendre les mesures de gauche que le crétin de Zapatero n’a pas osé prendre en 4 ans de pouvoir: montée des impôts des plus riches, contrôle strict des dépenses des Régions, lutte contre la fraude fiscale en piquant les idées de IU – Izquierda Unida, parti à gauche du PSOE-, contestations des rétributions astronomiques des dirigeants des Cajas de Ahorro et banques aidés par l’État… D’ailleurs les électeurs espagnols de droite en sont surpris et pas contents du tout: ils commencent à critiquer Rajoy et à dire que l’Espagne a les impôts les plus lourds de l’Europe après la Suède:
      http://www.libremercado.com/2012-01-23/los-espanoles-soportan-el-irpf-mas-alto-de-europa-en-todos-los-tramos-de-renta-1276446972/

  14. la publication des ratios d’endettement des banques pourrait être repoussée de 2015 à 2018, afin d’éviter les effets négatifs sur la croissance – c’est à dire la diminution du crédit, pour être clair – ainsi qu’un traitement spécial en faveur des banques détentrices de compagnies d’assurance

    Il est vrai que les « banquassureurs » qui proposent des produits d’épargne assurantiels type assurance-vie ou contrat de capitalisation ont orienté ces dernières années la collecte de dépôt vers ce type placement générant ainsi de confortables comissions financières.
    Et ce au détriment des dépôts bilanciels plus classiques (livrets bancaires, plan d’épargne, comptes à terme…).

    Mais avec BALE III, ça coince, ces dépôts assurantiels n’étant pas considérés (même en partie) comme du dépôt bilanciel, lui pris en compte dans les ratios de solvabilité des banques.

    Il est donc tentant pour ces banquassureurs de négocier la prise en compte de tout ou partie des dépôts assurantiels dans les ratios de solvabilités BALE III afin de renforcer artificiellement leur solidité.

    Mais si l’on continue à tirer la ficelle, ça se complique sérieusement, dans la mesure où les compagnies d’assurance font actuellement elles mêmes face à un double défit en matière de solvabilité :
    – SOLVABILITE II
    – retraits massifs d’assurés

    SOLVABILITE II
    Ces modifications des calculs des ratios de solvabilités des compagnies d’assurances vont, par exemple, obliger les assureurs à procéder à d’importants arbitrages au sein des avoirs financiers, type « fonds en euro » des contrats qu’ils commercialisent, ce afin d’accroitre leur solidité et leur liquidité en diminuant leur exposition au marché action notamment.

    LA DECOLLECTE SUR LES CONTRATS
    La mise en œuvre de cette réforme intervient alors que les compagnies d’assurance font face à une décollecte historique sur leurs supports en euro (c’est qu’il y a de la dette souveraine en masse dans ces bêtes la), ce qui complique (et pas qu’un peu) leur tâche.
    http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_654203/lassurance-vie-en-novembre-2011-une-bonne-resistance-des-cotisations-des-sommes-versees-par-les-assureurs-qui-restent-elevees-une-collecte-nette-negative?cc=fn_7348

    C’est donc un parfait non sens d’intégrer ces avoirs assurantiels dans le calcul des ratios BALE III afin de renforcer ces derniers… pour la bonne et simple raison que la solvabilité même des compagnies d’assurance est mise à rude épreuve.

    Encore une bricole court terme pour embellir la mariée, qui rajoute complexité, opacité et fragilité au système bancaire.

  15. Nous devons être particulièrement attentifs au sort qui est réservé à la Grèce, car il est fort possible que la France se retrouve dans la même situation surtout si elle ne profite pas de la présidentielle pour prendre son destin en main. L’article suivant analyse pourquoi les français risquent de se tirer une balle dans le pied en optant pour la continuité de notre politique économique: http://lespoir.jimdo.com/2012/01/21/pr%C3%A9sidentielle-pourquoi-les-fran%C3%A7ais-vont-ils-se-tirer-une-balle-dans-le-pied/

    Amicalement

  16. « Cristóbal Montoro, le ministre du budget préconise de son côté de revoir l’objectif de réduction de la dette. Fixé pour 2012 à 4,4 % du PIB, il est fondé sur des prévisions de croissance totalement dépassées. »

    Rajoy donne raison à Montoro, contre de Guindos qui affirme le contraire à Bruxelles:
    http://www.libremercado.com/2012-01-23/rajoy-ya-no-situa-en-el-44-el-objetivo-de-deficit-publico-1276447795/

    http://www.eleconomista.es/economia/noticias/3690129/01/12/De-Guindos-Espana-no-contempla-retrasar-un-ano-el-objetivo-de-deficit.html

  17. Sinon, je vous souhaite d’avoir eu des proches dans le naufrage du concordia car un avocat américain vient d’annoncer un minimum de 125 000 Euros pour les rescapés et minimum un milliard d’Euros pour les familles des victimes.
    Ca tombe bien car il me semble que j’ai quelques arrières-grand-pères ou mères disparus en Méditerranée. Ou je vais m’arranger pour qu’ils soient retrouvés dans le bateau.
    Quelqu’un a une adresse sur Paris pour des stages de plongée en eaux troubles…??
    L’UMP..???
    Oui, bien sûr. Merci.

  18. Depuis 1871, la chute du capitalisme est imminente… Ce système a survécu à deux guerres mondiales et à la fin du colonialisme européen. Il a hélas un potentiel de rebond énorme en Asie.

    1. Ah ! Je nuancerai en disant que le capitalisme à survécu « grâce » à ces deux guerres. La guerre est une aubaine pour ce modèle économique. Si notre avenir c’est une remise à zéro façon puzzle… Non merci et changeons d’urgence.

    2. Les guerres et le colonialisme ne sont pas à prendre en compte dans la survie du capitalisme…
      S’il s’en est si bien sorti,c’est bien parce que les patrons de l’époque ont  » consentis  » (en réalité de gré ou de force !) à leurs ouvriers des augmentations de salaires, se rattrapant grâce à une inflation galopante.Ils relançaient ainsi la machine à consommer et le pays dans sa globalité par la même occasion.
      En fait, leur « philosophie » était de faire croire aux gens que eux aussi faisaient parti du même monde.De parfaits petits capitalistes alors même qu’ils étaient arrimés à leur établis…Ce qui a parfaitement fonctionné d’ailleurs :Nous connaissons tous des ouvriers qui votent à droite et qui crient « Merci patron,vous avez raison ! » Du moins jusqu’à ce qu’ils soient foutu à leur tour à la porte de l’entreprise (et encore,certains sont incorrigibles!) après avoir aidé à viré les plus petit qu’eux hiérarchiquement parlant…En réalité,ils n’étaient rien…Ce que la suite de l’histoire démontra…
      Tant que cette génération d’employeurs a vécu,tout allait bien.Les grèves étaient dures mais les patrons pliaient, à la fois par contrainte ou mû par un semblant d’ « éthique » (Ethique à la petite semaine mais éthique quand même (D’inspiration plus ou moins religieuse d’ ailleurs! )) Puis,les enfants sont arrivés,ont balancé aux orties « les belles paroles à papa » et ont entrepris de remettre « les choses à leur place » (tout pour ma gueule !) et c’est là que la dégringolade commença…
      Ce n’est donc pas « Le temps qu’il fait » 😉 qui est mauvais pour le capitalisme mais…le capitalisme lui-même !Selon la façon dont on le pratique…

      1. C’est sa tendance à n’en avoir jamais assez l’accumulation du capital qui concentre trop aboutit à des monopoles comme aujourd’hui et fausse de suite le jeu de la concurrence car elle n’existe plus

    3. Pas tout à fait exact : il a un personnel politique zélé à son service, qui fait le nécessaire et plus encore pour lui sauver la mise (remember 2008).

    1. L’article n’a guère d’intérêt…
      Les commentaires un peu plus.
      C’est tout ce qu’il permet: que les trolls des différents partis aient du temps de parole supplèmentaire.

      1. @ Garorock

        « L’article n’a guère d’intérêt ».

        Eh oui, je comprends que ça fasse mal chez les naïfs…

    2. Pas joli, jol(y) ces petits arrangements entre collègues sénateurs et cet ode au grand capitalisme industriel français. Dassault faut tout de même le rappeler, c’est réac’ de chez réac’.

      Jugez-en :

      En 1997, Serge Dassault obtient la saisie, après trois jours de vente, du premier numéro de Marianne le présentant comme « l’empereur tricolore de la corruption[19] ».

      En 1998, il est condamné, en Belgique, à deux ans de prison avec sursis pour corruption dans le cadre de l’affaire Agusta[20]. La même année, pour avoir voté contre le Pacte civil de solidarité, il est catalogué par le site d’information IBnews « député anti-gays »[21].

      Serge Dassault a expliqué[22], que les journaux doivent diffuser des « idées saines », car « nous sommes en train de crever à cause des idées de gauche ». « J’espère que vous allez cesser de former des journalistes de gauche ! » avait lancé Serge Dassault, nouveau patron de la Socpresse (70 titres), à des responsables du Centre de formation des journalistes[23].

      Il refuse que son journal publie, en août 2004, un entretien avec Andrew Wang dans le cadre de l’Affaire des frégates de Taïwan (l’entretien est finalement publié par Le Point du 9 septembre 2004). À la suite de ses propos sur la subordination du journal à son propriétaire, des troubles surgissent pendant quelques mois au sein de la rédaction[24]. En octobre 2008, le journal Le Monde rapporte[25] des témoignages de journalistes du Figaro qui se plaignent de la pression exercée par Serge Dassault sur la rédaction.

      Lors d’une réunion publique du 8 Février 2011, dans la ville de Corbeil Essonne dont Serge Dassault est le maire, Pascale Pascariello, journaliste à France Inter, s’est retrouvée violemment prise à parti par le service d’ordre présent[26] après qu’elle eut posé la question « je voudrais juste savoir où en sont les perquisitions du juge ? ».Cette altercation enregistrée[27] se déroule sous ses yeux et sans qu’il n’ait pris soin de calmer le service d’ordre[28],[29].

      Le 19 juin 2008, Serge Dassault provoque une nouvelle polémique en déclarant qu’il juge « anormal » d’aider les chômeurs, « des gens qui ne veulent pas travailler[30],[31] ». Dans une émission diffusée sur i>Télé, en juillet 2008, il exprime son admiration pour l’organisation chinoise du travail, se désole de l’existence des grèves et des syndicats et soutient une plus grande flexibilité pour les entreprises[32].
      (wikipédia)

      1. @Pierre Yves D

        Vous avez lu l’article ? Le blogueur oriente sans nuance les propos de Mélenchon vers là où il veut aller, à savoir l’amalgamer moralement avec Dassault. Dans aucun des passages du livre cités on ne peut faire ce rapprochement. Enfin, j’exècre Dassault, qui est politiquement d’une droite véreuse et réactionnaire, mais en effet, c’est un grand industriel. Vous saisissez la nuance avec le fait de dire de lui qu’il serait un grand homme par exemple ?

      2. Hé les fileurs on va pas encore se filer autour de Mélenchon et du PG, non?

        ça serait pas mieux de mettre une fois pour toutes les choses à plat sans se marmiter au premier ruck?

        Allez, je suis assez con pour m’y risquer.

        Je voterai PG au 1° tour, c’est acté depuis au moins 18 mois.

        Est-ce que je suis entré en religion? Non.

        Ai-je découvert avec le suave JL la solution idéale de tous nos maux? Pas plus.

        Est-ce qu’au fond je ne m’inquiète pas des limites du cadre conceptuel (moins politiquement ou économiquement d’ailleurs que « philosophiquement » : ça reste très productiviste, ça reste dans une conception un peu daté du progressisme émancipateur etc) : à peu près tous les jours.

        Mais il aura mon bulletin. Alors pourquoi?

        1. J’ai décidé de participer au vote.
        2. J’en suis donc à devoir me déterminer dans l’offre politique, suivant des critères simple : conviction et efficacité -presque du Weber.
        3. A droite? Beuark!
        4. Lo? NPA? a) c’est pas là que ça se joue pour eux; et lorsque Godot arrivera je me crois assez grand pour s’en rendre compte tout seul; b) vont se vautrer lamentablement à cette élection, et continuer à nous laisser à poil devant une droite qui nous dépouille tous les jours; si Besancenot ou un de ses avatars avait plié le bras de tous les autres, il aurait mon suffrage, efficacité d’abord.
        5. Hollande? Misère… ce sera seulement pour écraser l’autre.
        6. Donc FG, dans le calcul des + de 10, lui-même dans le calcul d’être un peu moins seul, un peu mieux armé : a) dans les bagarres à venir; b) dans la surveillance du PS qui aura à gouverner dans 5 mois.

        Au final : pas le principe de plaisir, le principe de réalité.

        Donc lorsque vous sortez le RPG, ciblez exactement le point sinon c’est accablement plutôt que dégâts.

        A+

      3. @Jicé

        Un discours sensé pensé dans un cadre qui est ce qu’il est pour le moment. Je retiens que le Front de gauche propose une constituante. Ca devrait en faire réfléchir quelques uns…

    3. NIcks

      Oui j’ai lu l’article. Que Mélenchon se sente le besoin de faire la promo du Dassault grand industriel (certes pas grand homme, faut quand même pas pousser) je trouve un peu fort de café venant d’une personne qui se fait fort de lutter contre la finance alors qu’on sait très bien que les grands groupes du genre Dassault font nécessairement appel aux services de ladite finance, sans parler des contrats d’armement et tout ce qui va avec. Je ne vous fais pas un dessin.
      L’abstention de Mélenchon au Sénat pour permettre l’entrée de Dassault au Sénat alors qu’il y a manifestement un conflit d’intérêt (Dassault prend des commandes de l’Etat français) ça me gêne beaucoup aussi, oui, pas vous ?

      1. Vous la voyez où la promotion de Dassault ? Ce sont quelques lignes dans un bouquin que l’on extrait fort opportunément. Encore une fois, (si vous avez lu les griefs que j’ai pu faire à Paul Jorion) il faut situer cette élection dans le cadre où elle se déroule et qui ne changera pas d’ici là. Dans cette optique, je ne vois pas quel programme actuellement présenté se rapproche davantage des solutions débattues ici que celui du Front de gauche. Tenter de décrédibiliser un candidat de gauche au motif qu’il a participé comme tous les autres à la vie politique, avec les dérives qui sont les siennes certes, mais plutôt moins que les autres, c’est favoriser mécaniquement les autres tendances politiques, qui aux dernières nouvelles sont bien plus éloignées de la sortie du fameux cadre (dont on ne sortira pas parce que c’est l’humanité qui le définit mais c’est un autre problème). C’est simplement ce point qui me fait réagir. Pour le reste, non, Mélenchon, n’est pas un saint, pas le messie, c’est un homme politique professionnel qui nous propose une constituante pour que précisément, on puisse profondément réformer la vie politique et en finir avec le carriérisme.

      2. Allons PYD, tu sais bien que les rapports entre Dassault et le PC ont toujours été… comment dire, compliqués. Ajoute à ça les liens politiques encore plus « compliqués » de l’ex plus jeune sénateur de l’Histoire et toujours petit chef de l’Essonne avec le fils Serge et fatalement on te cause de « Grand Industriel » à propos d’un mec, « Serge-9,3 milliards $ », qui n’a en aucun cas et dans nulle proportion le moindre caractère du « grand industriel » que fut de fait le Marcel. Parler de grand industriel à propos d’un pur rentier, rentier d’héritage comme de la République gaullo-chiraco-sarkozienne, faut vraiment s’appeler Merluche pour nous la faire. Tu me diras même son idole Mitterrand n’avait pas osé nationaliser le bazar, mais au moins y’avait encore le Vieux…
        Ps : d’après mes échos persos, même dans ses fiefs de l’Essonne et parmi ses « proches » ou ex-proches, au Merluchon, ça grogne pas mal…

      3. Mélenchon est un politicien professionnel. Il a même été ministre. Vous imaginez le nombre de mains sales qu’il a serrées, le nombre de malhonnêtes à qui il a souri, avec qui « il blague » ? 🙂 (À commencer dans son propre parti, bien entendu.)
        Il ne faut jamais oublier ça.
        Si Paul en avait été bien conscient s’agissant d’Obama, il n’aurait pas commis l’erreur de jugement qu’il confesse à tout moment. 🙂

        Pour les détails… La reconnaissance du ventre est toujours un argument réactionnaire destiné à faire taire un principe au nom du réalisme. Ici, pour un logiciel donné aux écoles techniques, on voit bien la manipulation.
        Dire d’un patron qu’il est un « grand » industriel parce que sa boîte est une grosse boîte, c’est aller un peu vite! D’accord avec Vigneron, le Dassaut d’aujourd’hui est juste un héritier. Dassaut « grand » industriel, c’est tout à fait au niveau de Sarkozy qui appelle Bolloré un « créateur d’emplois »
        .

        À part ça, Mélenchon dit certaines choses qui font plaisir à entendre. Mais n’oublions jamais que c’est son boulot. C’est professionnel, chez lui ! Ça appartient à un monde où nous sommes représentés comme des mineurs, tenus en minorité, et lui postule au tutorat.

      4. à Leboutte,

        Il arrive qu’un politique, ou un médiatique, dise des choses qui font plaisir à entendre.
        Cela me rappelle la première fois où une dame, dans la rue, m’a dit : « tu viens, chéri ? »
        Ce qu’il faut, c’est savoir quel est le prix à payer pour un court instant de bonheur, ou plus prosaîquement, de soulagement.

  19. Lundi 23 janvier 2012 :

    Les ministres des Finances de la zone euro ont rejeté lundi l’offre faite ce week-end par le secteur privé sur sa participation au deuxième plan d’aide à la Grèce, ont indiqué plusieurs sources au sein de la zone euro.

    Dimanche 22 janvier, le représentant des créanciers privés de la Grèce avait déclaré que ces derniers avaient atteint les limites des pertes qu’ils étaient prêts à concéder dans le cadre d’un échange de dette « volontaire », ajoutant que la balle était désormais dans le camp des bailleurs de fonds internationaux d’Athènes.

    « Les ministres ont renvoyé l’offre sur la table des négociations », a déclaré l’une des sources, avant de préciser qu’ils avaient spécifiquement demandé aux négociateurs de s’entendre sur un taux d’intérêt inférieur à 4 % pour les nouvelles obligations grecques.

    La Grèce négocie depuis des mois avec ses créanciers les modalités de l’effacement d’une partie de sa dette, condition essentielle à la mise en place d’un deuxième plan d’aide de 130 milliards de la part de ses partenaires de la zone euro.

    Du fait de longues formalités d’application, le pays a besoin d’un accord sur ce plan de participation du secteur privé (PSI) dans les tout prochains jours, sous peine de faire défaut dès la fin du mois de mars.

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE80M0FV20120123

    1. Enfin une bonne nouvelle!

      Les Politiks sont de retour et au service de leur peuple, on ne nationalise plus les pertes et chers amis capitalistes, préparez vos mouchoirs!

      Nan je rigole mais bon, on peut rêver un peu en attendant le prochain dernier accord de la dernière fois c’est promis bon allez 3.9999%?

  20. Le capitalisme est à l’agonie mais lequel ?
    Dans sa chute, causée par un double ubris de concentration des richesses et d’expansion de sa zone géographique (mondialisation), le capitalisme s’est fractionné en de nombreux morceaux. Chacun d’entre eux suivant désormais sa propre pente.
    Le plus repérable est celui de la zone anglophone qui continue à tenter d’appliquer les solutions qui ont causé sa perte, financiarisation de l’économie et dette massive qui n’arrive même plus à créer la bulle spéculative qu’elle aurait autrefois provoquée. De cette stratégie vous parlez peu, Monsieur Leclerc, et avec raison car il n’y a pour l’instant rien à dire. Un jour ce bloc atteindra le bord de la falaise, d’ici-là business as usual.
    Des formes de capitalisme autoritaire, correspondant peut-être au capitalisme émergent en Europe au XIXème siècle, sont également facilement repérables. En Russie, par exemple, où s’affermissent des baronnies comparables à celles jadis conquérantes du capitalisme Yankee. Ou en Chine, vivant de la sur exploitation, qui commence à montrer ses limites, d’un peuple et d’un territoire.
    D’autres formes encore : tentatives brouillonnes en Amérique du Sud, trop liées au nord du continent pour être durables, nationalisme japonais, etc.
    Et vient le tour du morceau qui nous concerne le plus et occupe une place de choix dans vos billets, l’Union européenne et sa zone Euro. Nous y assistons à l’émergence d’un capitalisme que je qualifierais de « saxon », double référence à Goldman et à Angela. L’étrange lien politique qui rassemble les pays qui la composent contraint la zone à se donner en spectacle : marchandage permanent entre les États, et persistance plus vive qu’ailleurs des débats politiques nationaux. Ce qui facilite votre gazette. Elle lui impose aussi un réel pragmatisme, un bricolage permanent. Pas de recours à la planche à billet plus qu’il ne le faut pour maintenir les banques et les États les plus endettés, pas même la tête, mais les narines hors de l’eau. Le moins de spoliation possible, mais recours à cette arme si nécessaire. Des bras sont tordus, des concessions faites dans tous les sens.
    De cette palabre permanente émergent des lignes stratégiques qui gagnent progressivement en cohérence : désendettement et recapitalisation des banques, désendettement des États, construction d’une zone économique « cohérente » au prix d’un retour sur des acquis sociaux et d’une baisse du niveau de vie. On peut s’attendre également à une véritable mobilité géographique des peuples européens.
    Un certain nombre de signaux, en particulier le rythme effréné de réduction des déficits, permet de déduire que ceux qui mettent cette politique en place (États, banques, grandes entreprises, …) s’attendent à une nouvelle crise majeure dans les trois à cinq ans. (Plus généralement, chacun de ces blocs dévalants contemple les autres avec une qualité de regard que l’on n’observe généralement qu’entre pensionnaires d’une maison de retraite.)
    Bref l’Europe de Merkel et Monti se prépare à la nécessité qui viendra alors de couper des liens économiques avec les autres blocs, autres formes de capitalisme, Elle espère que ce n’est pas le capitalisme qui est mort mais un de ses avatars ultralibéral. Et elle pense qu’elle ne sera pas la première de la cordée à lâcher prise.

    1. On peut difficilement lui donner raison car c’est bien l’endroit ou la politique peut le plus violemment reprendre ses droits et du fait de son emprisonnement dans les traités, par réaction, provoquer une situation dramatique comme elle en a le secret…La stratégie, s’il y en une, de l’Union est suicidaire…

      1. Pour toi Delphinium, aujourd’hui c’est un grand jour, un baptême, ni plus ni moins. En fait j’te rebaptise plus exactement : Flippé le Dauphin.
        Ça te va ? M’en fous, t’façons t’as pas l’choix.

    2. L’agonie du capitalisme, c’est aussi ça :

      « Après le drame du Concordia, l’Unesco ne veut plus de gros paquebots à Venise »
      (Libération)

      … Plus tard :

      -Après Fukushima, la France – seule à persister – met fin à son programme nucléaire, au grand soulagement de ses voisins, qui ne disaient rien mais n’en pensaient pas moins.

      -Après l’inflation galopante des adventices, rendues insensibles aux pesticides par la contamination génétique des OGM résistantes aux herbicides, Monsanto fait faillite.

      – Après la rupture de ses digues, par une tempête accompagnée d’une montée des eaux d’ ampleurs jamais envisagées, la Hollande remet en cause le productivisme.

      – Après la montée des épidémies foudroyantes, permises par l’inefficacité maintenant dramatique de nombreux antibiotiques, les autorités ont décidé de fermer les élevages industriels, véritables foyers incubateurs gros consommateurs préventifs d’antibiotiques.

      – Après l’installation – qu’on attendait pas si tôt – du cours du pétrole au dessus de 200 dollars, l’Unesco se demande s’il ne vaut pas mieux réserver le précieux liquide aux usages de base, nourriture et chauffage.

      A suivre…

      Delphin

    1. Plus l’on serre la ceinture moins les choses circulent bien,

      Plus nous accusons la grèce et moins nous voyons les pingres gens ailleurs,

      Plus l’on sacrifiera pour de l’ivraie et plus nous obtiendrons de meilleures récoltes,

      Le tiers doit même davantage souffrir la faim et la soif pour que je me sente bien à la radio,

      Il y a vraiment de plus en plus de gens du signe du Rat dans les sociétés,

      Inexorablement les troubles économiques toucheront l’Allemagne,

    1. Un jour par pure souci d’économie on en finira bien par une meilleure solution finale,

      Il faudrait faire payer et accuser davantage les pauvres gens de leur malheur,

      Quel grand décrochage du monde à toute vitesse,

  21. Hommage à André Green sur ce blog ?

    Je me souviendrai toujours de sa conférence à St Anne, il y longtemps… il nous avait parlé d’une patiente qu’il avait depuis 18 ans, et qui n’aimait pas le riz, les grains de riz. Il nous avait dit de ne pas rire, parce qu’il s’agissait de l’image du corps de cette patiente… qu’elle voyait en morceaux, comme les grains de riz indépendants. Il nous avait parlé surtout des cas limites, et de ces disparitions, ou interruptions du désir contrairement à ce qui se passe en névrose où il est refoulé, bref… c’était il y a 20 ans. Seulement.

    Au coeur des contradictions, ou au coeur des ténèbres ?

  22. Où en est la réflexion sur un défaut organisé des dettes des États qui ont renfloué les banques ? Est-ce une idée idiote ou à explorer ? Est-ce que cela reviendrait à mettre les dites banques en faillite et donc à les nationaliser ? Même question : idée idiote ou… Enfin, l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix devrait-elle intervenir en même temps, après ou avant ces faillites ? Merci de m’éclairer !

  23. Hi

    Portugal Reenters Bailout Radar As Traders Realize Greek « Rescue » Model Is Not Feasible Here

    Extraits :

    « Unlike Greece, where the bulk, or over 90%, of the bonds are under Local Law, … »

    « Looks like the Greek Modus Operandi of dealing with its uber-leverage problems will be quite hindered (read impossible) when its comes to Portugal, where a substantial portion of its sovereign debt actually does have significant creditor protections. »

    La totalité de l’article :

    http://www.zerohedge.com/news/portugal-reenters-bailout-radar-traders-realize-greek-bailout-model-not-feasible-here

    1. Sans intérêt l’article de zerohedge et de savoir quelle cour de justice statuerait sur un défaut portugais. On sait depuis un moment déjà que la « solution » grecque était one shot tout comme on sait que les problèmes ne seront pas traités juridiquement mais politiquement, dans le sens hard du terme, dans le conflit et l’affrontement, sans dentelles quoi.

  24. Tous le monde à l’air de trouver « normal » aujourd’hui, qu’un jeune tunisien s’immole pas le feu… dans l’enthousiasme du succès de la révolution, on l’a oublié ; il s’est aspergé d’essence, et il a mis le feu, et il n’est pas le seul à s’être tué, ne pouvant plus supporter la vie que le système impose aux vivants. Voilà où l’on en est aujourd’hui, j’ajoute que lorsqu’on se met à empoissonner les seins des femmes, avec du gel industriel, il n’y a plus rien à sauver :

    http://textes.libres.free.fr/francais/william-shakespeare_macbeth.htm

    « Venez dans mes mamelles changer mon lait en fiel, ministres du meurtre, quelque part que vous soyez, substances invisibles, prêtes à nuire au genre humain. »

    1. Y’a pas que les jeunes tunisiens qui brûlent… Dans la banlieue bordelaise c’est les septuagénaires de genre féminin, deux en trois mois..
      Une à Talence en octobre…
      http://www.sudouest.fr/2011/10/17/une-septuagenaire-s-immole-par-le-feu-528377-7.php
      et une de 70 ans chez Mamère, à Bèèègles, la semaine dernière. Pas trouvé de lien sur le net, mais j’ai sous les yeux l’entrefilet dans la page fait divers de Sud-Ouest Dimanche du 22 janvier 2012…

      Mais bon, en 2010 « Bordeaux même » avait eu aussi son lycéen. Mais ça avait beaucoup plus ému, des vieilles qui se font cramer discrètement, ça fait moins de buzz… Pourtant…

  25. Sur ce site il doit y avoir des économiste qui pourront me répondre
    Pourquoi ne pas geler le remboursement du capital des dettes et en faire une dette « éternelle » dont on ne rembourse JAMAIS le capital et qui serait cotée , le cours serait fonction du niveau de l’intérêt donné par rapport aux intérêts donnés par le matché . Cette technique à déjà été utilisée à la sortie de WW1 et les dettes de « reconstruction » sont actuellement toujours cotées , Ainsi le capital existerait toujours dans les comptes des banques . Une ‘action d’entreprise est une forme de dette éternelle dont le capital ne sera jamais remboursé mais qui change de main en bourse en fonction des opportunités pourquoi pas faire de même pour une partie des dettes d’état
    C’est peut-être une idée très bête d’un néophyte

    1. Une rente éternelle quoi. La rente d’ancien régime. C’est bien gentil et peut-être que ça résout le problème des renouvellements à l’échéance, mais quid de la soutenabilité de la charge des intérêts – devenus éternels – et du sort des nouvelles émissions obligataires en cas de déficit ??? Et quid du prêteur qui compte fermement sur le remboursement du capital à l’échéance initiale ???

    1. Ça, mon cher… stratégie du choc, hein…

      Pour ce qui est de la Belgique, la ministre de l’emploi vient de se déclarer en charge de la prochaine et plus grande réforme du droit du travail. Elle se dit ouverte, bien sûr, au dialogue avec les « partenaires sociaux » – pas adversaires, hein, partenaires – qui doivent cependant bien comprendre que la concertation aura une fin, et qu’un jour il faudra « trancher ».

      Sa philosophie, c’est « prendre les gens par le collier » pour les « activer » (http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/714994/monica-de-coninck-contrats-flexibles-pour-chomeurs-de-longue-duree.html )
      En Belgique, on a des plans d’ « activation » des chômeurs. Glissement sémantique du mot « inactif » du champ économique vers le psychologique, et recours à un mécanisme qui appartient au domaine des choses et des mécaniques, ou des logiciels, l’ « activation ».
      Traduction: votre problème économique est personnel, et on traitera votre personne comme une chose.

      Ah oui!
      Cette ministre est socialiste.

      Allez voter après ça… 🙂

  26. S&P frappe encore et encore dans le mile. Signatures de Crédit Agricole, Société Générale, Caisse d’Épargne/Banque Populaire dégradées. Z’ont combien de dizaines de milliards d’euros en obligations à refinancer cette année rien que ces trois là ? Vivement le 28 février !
    Griotte sur le pudding : la Caisse des Dépôts perd son Triple A…
    What an annus horribilis mon petit Nicolas…

    1. Des dégradations !!! Tu te BA-ise, Vigneron 😉 !!! Sauf que quand c’est toi qui le dis, je sais pas pourquoi, mais ça me fait vachement plus flipper…

    2. Mince, la Populaire aussi… Caramba, j’aurai du suivre le conseil de ce chacal de Tropical Bear (tout et tous à la Poste).

      Et sinon, quoi le 28 février (les bilans, ce genre de truc?)?

      1. Non, deuxième round de big QE de la BCE.
        Les banques françaises vont essayer de se gaver de prêts trois ans. Mais ça suffira pas, faudra aller au marché, derrière leur stand et par grand froid, pour vendre leurs obligations simples ou leurs obligations convertibles (co-cos) tout aussi pourries. Et S&P qui leur pourrit un peu plus l’étalage aux banques françaises, tssss…
        Faut savoir que c’est pas tellement leur actif qui pose problème pour les banques françaises, pas plus qu’aux autres en tous cas, mais la structure de leur passif. Sur deux critères majeurs de solvabilité, elles sont à la ramasse.
        http://www.cadtm.org/Les-banques-europeennes#haut
        Regardez le graphique 11 (Bloomberg/FMI) de cette étude sur le système bancaire du CADTM que je mets en lien. Le but du jeu est de s’y trouver le plus haut et le plus à gauche possible. Où se trouve le système bancaire français ? Le plus bas et le plus à gauche de tous les systèmes bancaires représentés. Plus fort taux de leveraging (avec l’Irlandais et l’allemand) et plus fort taux d’endettement à court terme…

  27. . Il serait pourtant plus judicieux d’envisager une telle règle (d’or) sur les échanges extérieurs.

    J’ose espérer que notre bon Werrebrouck entend par là des balances extérieures, commerciales comme des paiements, strictement maintenues autour de l’équilibre…

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